L’entreprise française Jean Negri&Fils est en pole position pour faire rayonner la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se joue en Côte d’Ivoire en 2024. Ainsi, le transport occupant une place capitale dans cette saga sportive, le pays des Eléphants a signé le 22 octobre, un Mémorandum of understanding (MOU) avec cette entreprise de BTP pour la construction de huit gares lagunaires dotées des postes d’accostage pour bateaux.
Ont pris part à ces travaux, Stéphane Delaplace, directeur général de Jean Negri&Fils, le ministre des Transports de Côte d’Ivoire Amadou Koné, Nora Ouabi, représentante de BPIFrance, Banque publique d’investissement, ainsi que le franco-camerounais Raphaël Halde Abouem, directeur commercial Afrique de Jean Negri & Fils.
Dans le détail, il est question de construire deux gares lagunaires de grande taille avec huit postes d’accostage en termes de capacité, de 4 gares avec 4 postes d’accostage et de deux autres avec possibilité de deux accostages. Le coût des travaux est estimé à 40 milliards de FCFA. Des fonds jugés nécessaires pour désengorger et fluidifier la circulation des personnes et des biens dans la capitale ivoirienne pendant, et après la CAN 2024 à Abidjan. Les différentes gares devront être livrées en décembre 2023, avant le démarrage de la CAN prévue en janvier/février 2024.
De l’avis de nombreux observateurs de l’actualité économique africaine, l’expérience et la maturité de Jean Negri&Fils spécialisée dans les travaux maritimes et sous-marins, ainsi que l’efficacité de son directeur commercial Afrique ont permis de se démarquer.
En rappel, cette entreprise française jouit d’une très forte expérience africaine. Au Cameroun en l’occurrence, c’est elle qui a déployé son génie en construisant l’appontement pétrolier sur le duc d’Albe du Port autonome de Douala (PAD). Un segment du PAD qui était en hibernation depuis plus de deux décennies et qui est désormais opérationnelle depuis 2021.
Aussi, Jean Negri&Fils a en outre livré la première phase des travaux de construction du quai à bois (125 m) du PAD, situé sur les berges du Wouri et se consacre en ce moment à l’achèvement de la deuxième phase des travaux de ce terminal (125 m également).
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