Le Premier ministre Joseph Dion Ngute ne veut pas avoir un membre du gouvernement happé par la tristement célèbre maladie de l’heure. L’épidémie de Coronavirus (Covid-19) qui s’est déclarée en Chine le 31 décembre 2019, leur écrit-il, s’est progressivement propagée dans plusieurs pays d’Asie, d’Europe et d’Afrique, entrainant le décès ou la mise en quarantaine de plusieurs personnes.
Une rapide évolution qui, faut-il le souligner, a contraint certaines puissances économiques et militaires du monde à revoir leur mode de fonctionnement, certains, à l’instar des USA ont carrément interdit des vols en provenance de l’espace Schengen – l’Angleterre exceptée- d’atterrir dans le pays de Donald Trump. Des mésuses similaires sont devenues récurrentes, du Maroc en Algérie en passant par l’Italie, la France et la Chine par exemple.
Du coup, « au regard du risque élevé de propagation de cette épidémie, de son ampleur à l’échelle mondiale et de l’inexistence à date d’un traitement préventif, je vous demande de suspendre temporairement vos missions à l’étranger, ainsi que celles de vos collaborateurs, sauf en cas de nécessité dirimante », souligne Dion Ngute, qui dévoile une autre option qui pourrait permettre au Cameroun, non seulement de réduire les déplacements de ses nombreux ministres, mais aussi d’éviter l’entrée –à nouveau- au pays du Coronavirus, les deux cas en observation étant au stade de la guérison depuis le 12 mars. « En conséquence, les chefs des missions diplomatiques du Cameroun devront, plus que par le passé, être chargés de représenter notre pays aux différentes rencontres internationales qui sont programmées à l’étranger », lit-on dans la lettre circulaire du 12 mars 2020.
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