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Prise de contact : la direction de la santé militaire sur le terrain

by EDC
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Le but est de faire le tour du propriétaire, le nouveau top management veut cerner les besoins de tous les hôpitaux militaires du pays afin de mieux agir.

Le médecin Colonel Abeng Mbozo’o a été promu comme Directeur de la santé militaire (DSM) le 31 mars 2020. Le temps de consulter les dossiers de la maison, place au tour du propriétaire, à travers le pays, partout où les hôpitaux militaires sont en service. « Nous irons partout », indique-il.

C’est pourquoi, le 13 juillet 2020, la délégation a débuté sa tournée nationale par Douala. Une région de santé militaire capitale, qui jusqu’à une période récente, étendait ses ramifications au Nord-ouest, sud-ouest, Ouest. Un peu revu entretemps, cette région de santé militaire demeure stratégique et dont le rôle et l’influence s’étendent bien au-delà de la capitale économique. « Nous avons été envoyés par le haut commandement militaire pour venir transmettre les encouragements de la haute hiérarchie militaire pour le travail fait par les médecins, les infirmiers et tout le personnel de la région de santé militaire. C’est un travail satisfaisant vis-à-vis de la lutte contre cette pandémie de covid-19. Cependant, le haut commandement m’a chargé de leur dire que ce n’est qu’une bataille qui est gagnée, la guerre est encore entière, donc ils doivent intensifier, plus que par le passé le respect scrupuleux des instructions du gouvernement et de la haute hiérarchie militaire : les gestes barrières, le port systématique de masques pour que cette pathologie ne puisse pas gagner nos troupes et que le Cameroun demeure sain et sauf », indique le Colonel Abeng Mbozo’o. « Le personnel de la région de santé militaire numéro deux a réagi promptement et applique à la lettre les recommandations de la hiérarchie et les résultats sont là. La seule chose est que l’heure n’est pas à baisser la garde, au contraire, nous devons continuer à être beaucoup plus vigilants et continuer à lutter contre cet ennemi commun », conclut-il.

En dehors de cela, se voile l’examen des besoins des hôpitaux militaires qui en réalité, ne s’occupent pas uniquement des cas de maladies des hommes de la défense. Pour le cas de Douala, un point est fait sur la prise en charge des blessés de la crise sociopolitique qui secoue le Nord-ouest et le Sud-ouest depuis octobre 2016. Du coup, l’on lève un léger pan de voile sur le nombre de personnes reçues ici du fait de cette crise : 1271 sujets en tout, et dans la foulée, 451 gendarmes, 3 policiers, 11 civiles.

L’hôpital militaire de Douala, dans ses différentes fractions, fait aussi face au covid-19. 299 cas suspects sont signalés, 63 cas positifs, 43 guérisons, un décès. Une situation qui emmène donc le directeur de la santé à recommander le respect des mesures barrières. La garnison de Douala a ses besoins. Elle veut une ambulance, renforcer son plateau technique avec l’acquisition des équipements de radiographie, l’amélioration des salles d’hospitalisation, l’augmentation des formations du personnel pour une meilleure prise en charge des blessés. La liste est loin d’être exhaustive.

A.O

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