Le 23 mai dernier le président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) était l’invité de ‘’Actualité hebdo’’, un programme hebdomadaire diffusé le dimanche sur les antennes de la chaine de télévision nationale du Cameroun.
Un moment au cours duquel de nombreux sujets ont été passés en revue. De la visite du Premier ministre Joseph Dion Ngute le 18 mai au Gicam en passant par les rapports entre le secteur public/secteur privé, tous ces sujets ont retenu l’attention.
Tout comme la vie de Célestin Tawamba après le Gicam, un patronat dont les membres l’ont voté pour une seconde mandature le16 décembre 2020 et où ce patron des patrons a récolté 95,51 % de voix sur les 223 valablement exprimées.
Alors après le Gicam, place dans un parti politique, en entreprise ou au gouvernement ? « Ce dont je suis certain, c’est que mes entreprises ont besoin de moi. C’est mon ADN. Je suis un investisseur, un industriel. J’aime prendre des risques. Je suis un patriote. Je ne pense pas qu’on a besoin de faire la politique pour contribuer au développement de notre pays », tranche-t-il.
Cet investisseur est justement le fondateur de nombreuses entreprises qui excellent dans deux domaines précis, l’agro-alimentaire et l’industrie pharmaceutique. Et donc, « je suis très content de ce que je fais, c’est ce que j’ai appris. Ceci m’interpelle, c’est mon objectif de poursuivre encore avec plus de puissance et plus d’engagement ma contribution à développer l’économie, à développer notre pays, développer l’Afrique. Et puis, surtout donner l’espérance à la jeunesse, donner ces valeurs de travail qui aujourd’hui sont rares. Il faut aujourd’hui travailler. Travailler, et toujours travailler », confie-t-il.
Pour des voix dignes de confiance au sein du Gicam, le « dynamisme » et le « pragmatisme » de Célestin Tawamba sont éléments « forts » qui pourraient le conduire à un troisième mandat. Sauf que là, le président actuel du premier patronat camerounais a revu les statuts de cette institution. Les présidents ont désormais droit à trois ans juste, renouvelables une seule fois. Traduction, c’est son dernier mandat.
Aloys ONANA
