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Levée de fonds : le réassureur gabonais SCG-Ré lance un appel public à l’épargne  afin de collecter 5 milliards de FCFA

by EDC
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Andrew Gwodog [photo], l’administrateur directeur général (ADG) de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) a lancé ce 04 novembre à Douala un appel public à l’épargne. L’entreprise dont il tient les rênes est à la recherche de fonds. En effet, crée en 2012, le réassureur  est dotée d’un capital de 10 milliards de FCFA.

Ce qui n’est pas pour autant un motif de repos. « La SCG-Ré lance une opération d’épargne publique à l’épargne en vue  d’augmenter  son capital de 10 à 15 milliards afin de financer son extension et le développement de ses activités en Afrique. Cette opération s’adresse à tous les citoyens de la CEMAC, qu’ils soient personnes physiques ou morales pour un prix minimal de l’action de 20.000 FCFA et une rentabilité carrément garantie supérieure à 4 % de dividendes chaque année », explique l’ADG.

L’opération de la  SCG-Ré va du 1er au 30 novembre 2022.  Pour le réassureur, c’est l’occasion aux souscripteurs de devenir propriétaires  en partie de l’entreprise, augmenter le portefeuille du placement car, se convainc-t-on,  il n’est pas bon de mettre tous les œufs dans un même panier, profiter des revenus parallèles, ajouter de la plu value à ses gains. « Par le biais de cette opération, la SCG-Ré souhaite procéder à une augmentation de 25 % de son capital social par le biais de 250.000 actions nouvelles d’une valeur nominale unitaire de 10.000 FCFA, soit une valeur nominale totale de 2,5 milliards de FCFA. L’émission de ces actions nouvelle donnera lieu au paiement par les investisseurs, d’une prime d’émission de 10.000 FCFA par action émise, soit une prime d’émission totale de 2,5 milliards. Cela porte le montant global à 5 milliards de FCFA », explique l’entreprise.

Sur la liste des syndicats de placements, se trouvent entre autres BGFI Bourse, CBC Bourse, UBA Cameroon, Union gabonaise de banque, Ecobank, Elite Capital, Orabank, etc. « Cette société a 10 ans et elle cumule en moyenne un chiffre d’affaires de 16 milliards FCFA par an, elle fait un résultat net moyen de un milliard et redistribue 35 % de son résultat donc sensiblement entre 350 et 400 millions FCFA. C’est une société qui se porte très bien. Les projections financières que nous avons présentées à Douala dans le cadre de road show laissent entrevoir que le chiffre d’affaires de la société pourrait progresser jusqu’à atteindre un minimum de 25 milliards en 2027 et un résultat net distribuable de 1,5 milliard. »

Lors du lancement de l’appel à l’épargne publique de la SCG-Ré à Douala.

«  C’est la raison pour laquelle nous avons présenté cette opération à Douala parce que Douala est le centre économique de l’Afrique centrale, Douala est le siège  la Bourse de valeur mobilière de l’Afrique centrale, les investisseurs  qui vont investir dans la SCG-Ré sont assurés, au regard du système de régulation interne que nous avons, au regard des garanties que nous avons présentées qu’ils pourront assez rapidement retrouver leur investissement et en plus, ils pourront céder leurs actions librement cotées à la Bourse de valeur mobilière de l’Afrique centrale dans le cadre du second marché », a déclaré Andrew Gwodog.

L’opération en cours a reçu la bénédiction de la Commission régionale des assurances (CRCA) ainsi que celle de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf). «Que cette opération aille sur le marché secondaire, parce que c’est sous le marché secondaire que cette inégalité intervient en termes de disponibilité des fonds. Sur le marché primaire on place sur une certaine durée, 30 jours. Il y a des personnes qui attendent des arrivées de fonds en début décembre, qui n’auront pas la possibilité d’être partie prenante de l’aventure. Donc il faut que, aussitôt que c’est terminé sur le marché primaire, que l’opération vienne sur le marché secondaire pour que d’autres personnes puissent avoir la possibilité d’acheter des primo investisseurs. »

«  Que l’opération arrive donc rapidement et qu’il réussisse sur le marché primaire parce que si l’opération n’est pas mobilisée entièrement, malheureusement, l’émetteur et son arrangeur seront contraints de recommencer une autre période de souscription », souligne Louis Banga Ntolo, directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).

Aloys Onana

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