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Jean Pierre Amougou Belinga

by EDC
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«Je sais d’où je viens »

Dans une interview au poste national de la Cameroon radio and television le 3 mai, le patron du Groupe de presse l’Anecdote a passé en revue de nombreux sujets d’actualité.

Que d’anecdotes sur le groupe l’Anecdote. Et pourtant ça se voit que vous vous pliez en quatre pour donner le meilleur de votre entreprise de presse. Quelle est votre vision ?

Notre vision est futuriste. Nous sommes partis d’un journal tabloïd pour un magazine panafricain. Ensuite est venue la radio Satellite Fm et le dernier des médias, c’est Vision 4.  Donc chaque jour, nous voulons aller un peu plus de l’avant.

Jean Pierre Amougou Belinga, dans le milieu médiatique, Vision 4 n’a pas toujours bonne presse. En témoignent les nombreuses sanctions du Conseil national de la Communication. Qu’avez-vous à dire pour la défense de vos collaborateurs ?

Je suis un général. Je me tiens aux côtés de mes collaborateurs en temps de joie et en temps de peine.

Sur le plan déontologique, est- ce que vous prenez en compte les remarques faites par le Cnc ?

Moi j’ai eu l’occasion d’être membre du Conseil national de la Communication. J’ai travaillé avec un grand leader en la personne de Sabal Leko, c’était une icône avec le Pr Boyomo Assala. Comparaison n’est pas raison mais je reste persuadé que la régulation du secteur des médias doit passer par les pairs et non par les bureaucrates.

En interne, en tant que patron est ce qu’il vous arrive quand même d’attirer l’attention de vos collaborateurs ?

 Bien attendu. S’il y a des dérapages probants. Sinon on n’est plus manager. Il y a des fautes parfois professionnelles, il y a des fautes de circonstance. Je prends un exemple.  Si vous regardez un media occidental, alors que vous présentez un journal qui donne une information et qui s’avère capitale. Vous prenez exactement la même information. Mais au cas où celle-ci s’avère fausse, je crois que le code de déontologie voudrait que vous rectifiiez. Ce qui a souvent été le cas. Mais vous verrez que c’est chez moi qu’il y a que des sanctions. Pourtant je ne veux pas vous faire le dessin, on sait bien. Je me pose donc la question  de quel côté se trouve le diable. Comme quelqu’un disait, il n’est pas en enfer, il est au paradis.

En temps de crise, la patrie d’abord, disent les experts en communication. Qu’est ce qui est fait par votre groupe pour accompagner l’Etat dans ses efforts d’apaisement et de développement dans le contexte actuel ?

D’abord c’est un devoir républicain et patriotique. Vous ne pouvez pas jouer au pyromane et après crier au feu. Le rôle aussi du média est un rôle éducateur. C’est pour ça que ces derniers temps, la plupart des responsables des médias sont recyclés en France. Ça permet que s’ils ont oublié le b.a.-ba, une sorte de déontologie comme vous le dites, qu’ils puissent être à la pointe parce que ne résisteront que ceux qui seront performants. Donc en ce qui concerne l’unité nationale et le vivre ensemble, il y va de l’intérêt de tous. Des dispositions sont prises en cas de manquements graves, incitations à la haine, au tribalisme. On sévit avec la dernière énergie. Personne ne va vivre en autarcie. Surtout le devoir d’un media, c’est aussi appeler à l’apaisement, à la priorité nationale. Parce que s’il y a incendie chez le voisin, vous n’êtes pas sûr que vous serez protégés.

Qu’est ce qui est fait pour améliorer les conditions de travail de vos collaborateurs quand on sait qu’au Cameroun, le gouvernement pointe du doigt la Presse comme étant un secteur précaire pour le personnel ?

Non, le nôtre est loin d’être précaire. On ne peut pas acheter plus de 50 véhicules neufs aux collaborateurs et parler de précarité. La plupart des cadres habitent déjà leurs maisons propres. Je ne crois pas que cela soit de même ailleurs.

Jean Pierre Amougou Belinga, que répondez- vous à ces Camerounais qui pensent que vous êtes un homme très riche ?

Je ne suis pas pauvre. Mais on n’est jamais assez riche. Si j’étais riche je prendrais ma retraite. Pour aller vivre aux iles Caïmans. Non. Moi je pense que la première richesse, c’est les hommes. C’est l’amour qu’on a vis-à-vis des autres. C’est ça la richesse. Moi j’aime bien un passage de la bible, qui dit, qu’il renverse les puissants et renvoient les riches les mains vides. Ça signifie ce que ça signifie. Je sais d’où je viens. Je ne suis pas un rêveur…

Source : CRTV

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