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Investisseur : éléments clés sur Emmanuel Wafo, le fondateur de Mit Chimie qui s’appuie sur l’API dans le but de conquérir le marché africain

by EDC
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Les ambitions de ce statisticien et économiste sont grandes et vont désormais au-delà des frontières camerounaises.

Emmanuel Wafo Foko sur son compte LinkedIn dévoile ses nouvelles ambitions, qui vont conduire son équipe et lui au-delà du Cameroun. Ainsi, se réjouit-t-il, «   nous avons signé une convention avec l’Agence pour la Promotion des Investissements (API), [photo] marquant un tournant stratégique pour notre entreprise. Grâce à cette collaboration, nous visons à obtenir les financements nécessaires pour améliorer nos produits et étendre nos activités au-delà du Cameroun. La production de bouchons, prévue pour octobre, complétera notre offre et renforcera notre position de leader sur le marché local des préformes PET. »
Ces financements, dévoile le leader de Mit Chimie,  permettront de renforcer les capacités de production, améliorer les offres de produits et viser à terme les certifications 9001, 14000 et 22000, ce qui pourrait doper la satisfaction des clients et partenaires de cette entreprise qui est partie de rien et qui depuis 23 ans, figure parmi les champions nationaux qui donnent  excellence  et notoriété à l’industrie camerounaise tout en promouvant une gestion responsable de ses activités.

Un parcours exceptionnel


C’est en 1998 que l’entrepreneur   Emmanuel Wafo Foko embrasse l’univers entrepreneurial  et se donne les moyens de ses ambitions en commençant par la création d’un petit établissement dénommé « Établissements WAFO FOKO Emmanuel » puis, par la location d’un bureau de 20 m² et engage deux employés.  Très vite, émergent les difficultés financières,  un frein au développement des « hommes d’affaires » sous les tropiques.

Pour contourner cette difficulté, il crée  dans un premier temps un petit établissement dénommé « Établissement MIT » et dont le registre de commerce est signé par son fidèle et proche collaborateur Mathieu Tangue. La hargne de réussir l’habite au plus haut point. Ce qui justifie la création de nombreuses sources de revenu. Naissent donc la vente de pièces détachées, la confection des T-shirts, la sous-traitance des meubles, des téléphones, des motos, le négoce des produits chimiques et plastiques.

Des bouteilles, pour de l’eau minérale.

Puis en 1999, le jeune créateur et bâtisseur  devient « Représentant-placier » d’une société française spécialisée dans la production et la commercialisation des intrants chimiques et plastiques. Le futur grand patron se contente en ce moment-là de faibles commissions, tout en gardant les autres activités décrites ci-dessus pour faire face aux charges mensuelles.

C’est le déclic. La passion pour l’industrie chimique et plastique nait. Le promoteur de Mit Chimie se rend compte que le Cameroun  importe presque tout dans ce domaine, et par conséquent la part de marché existe. Il décide de combler l’insuffisance, voire l’absence de production locale de ces intrants pour importer et commercialiser les produits tels que l’acide nitrique, l’acide sulfurique, l’éthanol, la cellulose, entre autres.

En 2001, les données changent. De nouveaux horizons sont visés. C’est la naissance « MIT Chimie SARL, dont le chiffre d’affaires à ce jour tutoie 9 milliards de FCFA. Cette entreprise va se spécialiser dans l’importation et la commercialisation des intrants industriels chimiques et plastiques. C’est le décollage des activités qui permet de répondre aux nombreuses sollicitations des clients en leur fournissant une gamme importante de biens à l’instar des produits chimiques de traitement des eaux,  des produits chimiques industriels comme l’acide acétique, l’acide chlorhydrique, la glycérine, le polyéthylène.

En dehors cela, Mit Chimie fabrique tous les types d’emballages, les pots pour hévéas. En outre, cette entreprise crée une petite unité de fabrication de T-shirts puis s’ouvre une nouvelle période. Le génie du bâtisseur de Wafo Foko met en branle, avec à la clé, une question. Comment participer activement à l’industrialisation de son pays en permettant de maîtriser l’industrie chimique et plastique.

une usine haut de gamme.

C’est alors qu’en 2010, il décide d’acquérir un domaine ayant déjà une usine embryonnaire. Il fait appel à l’expertise étrangère et procède à l’acquisition de nouvelles machines performantes qui permettent de fabriquer des Préformes PET, des emballages plastiques, des pots d’hévéa, des chaussures plastiques, des bouchons à pression et à vis, toutes les gammes de plastiques.

Le statisticien et l’économiste se rend compte très vite que la sous-traitance voire la location des moyens logistiques reviennent très chères à l’entreprise et décide de créer une société de transport et de logistique. C’est alors que le Président  Wafo décide de créer la société « MIT AFRICA » spécialisée dans le transport et la logistique. Cette nouvelle société lui a permis de résoudre la problématique des transports de son entreprise et  de créer une centaine d’emplois directs et indirects. Cette nouvelle société a une flotte d’une quarantaine de camions semi-remorques et dispose  d’une grande base logistique à la zone portuaire de Douala.

De sources crédibles, le grand bâtisseur et industriel Emmanuel Wafo Foko  travaille également sur plusieurs autres projets et a décidé par exemple d’acquérir une nouvelle unité de production de plastiques (dernière génération), hautement performante et qui va permettre de satisfaire les exigences de nombreux clients, tout en respectant scrupuleusement les normes ISO 9001 & 22000.

Aloys Onana  

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