Henri Claude Oyima, le président directeur général de la gabonaise BGFI Bank voit l’année prochaine comme une période au cours de laquelle la filiale camerounaise de la banque dont il tient les rênes être aussi performante que jamais. « Nous avons aujourd’hui [2 décembre 2022] arrêté notre budget de la banque pour l’exercice 2023. C’est un budget très ambitieux, au niveau de l’axe commercial puisque, en 2022, nous avons poussé la banque vers les petites et moyennes entreprises qui sont le socle de notre développement. Nous allons aussi pour ce faire, construire 9 agences nouvelles ; ce qui fait que nous serons présents sur les dix Régions du Cameroun. Il faut savoir qu’en 2022 déjà, nous avons ouvert 8 agences. Tout cela c’est pour que nous puissions avoir un maillage total et que nous puissions être un peu plus proches de l’ensemble de nos clients. De l’autre côté nous avons prévu un recrutement d’une quarantaine de personnes pour soutenir cette action forte », souligne-t-il.
Ainsi, pense le manager, « l’ambition du groupe pour le Cameroun ne fait que s’affirmer. Il y a un montant qui été voté pour soutenir les petites et moyennes entreprises. » Dans le bloc économique de l’Afrique centrale, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est de plus en plus déploré autant par la banque centrale que par des organismes en charge de la régulation de bonnes pratiques financières.
Pour se démarquer, BGFI Bank est désormais munie de l’Anti-Money Laudering [AML] (indice 30 000), qui est la norme internationale de certification dédiée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. « Depuis longtemps, le groupe a défini une ambition, un idéal de recherche perpétuelle de l’excellence. Bien avant cette certification AML 30 000, la banque a été certifiée ISO 9001, version 2015. Ce qui est assez rare, pour un secteur d’activité aussi complexe. Cela traduit la solidité et la qualité de ses process. Continuez à faire confiance à BGFI Bank. Chez nous, notre idéal est celui de rechercher l’excellence qui est une attitude et non une action », se félicite Henri Claude Oyima.
De la satisfaction certes, mais pas une invite au farniente. « L’arrivée de la certification AML 30 000 est un évènement très important pour notre banque. Et ce serait un tort pour le top management et son équipe de croire que tout est acquis. Une fois le diplôme obtenu, ils peuvent dormir sur leurs lauriers. Or, le plus difficile commence aujourd’hui, car nous sommes désormais sous surveillance. Il faudra désormais déclarer sans complaisance les risques de blanchiment d’argent et de financement de terrorisme au sein de notre banque », fait remarquer Richard Lowe, président du conseil d’administration de BGFIBank Cameroun.
Aloys Onana
