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Les novelles du Complexe chimique camerounais

Sur la toile, CCC est mis en vente. Dans ses couloirs, on songe à la diversification des activités.

Le Complexe chimique camerounais (CCC) ne paie pas de mine. Du moins, vue de l’extérieur. Les employés  qui vadrouillent devant l’entrée principale de cette entreprise à Ndokoti sont en pause. Ce qui ne connote pas la mise de la clé sous le paillasson. « C’est une nouvelle qui a circulé, mais à ce qui parait elle est à prendre avec des pincettes », déclare, d’un ton académique, un employé assis sur sa motocyclette.

Dans les murs de CCC, des informations tombent. L’on reconnait que l’entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution des savons, détergents et produits d’entretien a connu quelques grosses difficultés économiques, ses dirigeants sont toutefois formels. « C’est une information totalement fausse. Il s’agit d’une campagne de déstabilisation et de désinformation orchestrées par des intérêts de mauvaise foi», glisse Samir Saidani, directeur général délégué du Groupe Fadil et conseiller du directeur général du groupe.

A ce qui parait donc, « l’information » de la mise en vente de cette boite est loin de la réalité. Tout de même, l’on ne perd pas de vue  le long chapelet des récentes déconvenues: procédure de recouvrement engagée par la Société de recouvrement du couvrement (SRC), interruption provisoire d’activités ou paiement de dettes. Une colossale dette de 5,5 milliards de FCFA, que le top management dit avoir épongé auprès de la Commercial bank of Cameroon (CBC), la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), la Société de recouvrement du couvrement, l’ex Banque méridien Biao Cameroun (Bmbc), la Bicec.

Le processus d’assainissement programmé a débouché sur une phase de restructuration du Complexe chimique camerounais: «Le Groupe est entrain de finaliser sa réorganisation et sa restructuration», se dédouane  le directeur général délégué. La restructuration du CCC s’accompagne de la rénovation de ses infrastructures de production. D’après Mohamadou Bayero Fadil, le président du Groupe Fadil, l’entreprise est bien consciente des exigences du marché. Celui-ci a accueilli de nouveaux challengers de poids qui veulent écraser tous leurs concurrents et donc, pour tenir tête, il faut diversifier les activités afin d’élargir les horizons. «Nous nous sommes lancés dans une dynamique de rénovation des outils de production et d’adaptation », glisse-t-il. Dans le pipe donc dès la fin de la restructuration, de nouvelles idées pour conquérir de nouvelles parts du part du marché. D’où la future production du savon en liquide et la fabrication des produits cosmétiques. Un secteur aussi ouvert par certains grands noms nationaux et étrangers. Il faudra se démarquer.

Aloys Onana

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