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Gestion publique : un projet de sécurisation et de valorisation du fleuve Dibamba en préparation

by EDC
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La Dibamba est  le deuxième cours d’eau imposant dans la capitale économique après le Wouri. Problème, de nombreuses activités génératrices de revenus qui ne peuvent aisément se dérouler sur le puissant fleuve Wouri y sont directement développées.  La Dibamba va donc mal. Ce qui va encore s’empirer d’ici 2030, la zone de présence dudit fleuve étant déjà progressivement envahie par des habitations.

Ce qui préoccupe la Communauté urbain de Douala (CUD), ainsi que certains de ses partenaires, qui font bloc  pour un projet spécial. Parmi ces partenaires,  Onu Habitat, Shelter Afrique, la Maetur, le cabinet international Arcadis. Le but ici, explique ce dernier qui a présenté le 23 septembre 2022 à Douala le compte rendu d’une mission qu’il a effectuée sur le terrain, est de sauvegarder et de valoriser la Dibamba. « La rivière connait de nombreux problèmes, à l’instar de la déforestation, de la pollution et d’intenses activités économiques comme  l’extraction du sable, de la pêche », déplore Arcadis.

Dans le détail, une partie de l’eau potable servie aux populations de Douala par une entreprise publique est issue de ce fleuve, de nombreuses entreprises agro industrielles sont à quelques mètres des berges, l’eau de pluie se déverse naturellement dans le fleuve, des logements commencent à poindre dans le périmètre, l’inquiétude est grandissante, la CUD et ses partenaires pensent qu’il est temps de commencer à protéger le fleuve.

D’où le projet de sécurisation et de valorisation en préparation. De l’avis des experts de Arcadis, le projet s’étendra sur 42 kilomètres et s’étalera sur 500 m² de chaque côté du fleuve.  En attendant la deuxième phase de l’étude ainsi que le coût nécessaire pour cette infrastructure en préparation, Arcadis ébauche déjà des solutions qui pourront permettre de donner une autre vie à la Dibamba. Dans la foulée, il est indiqué d’établir un programme de suivi de la rivière, repérer les points essentiels des sources de pollution, savoir exactement quelles sont les entreprises qui polluent le fleuve et emmener des actions directes,  faire un rapport annuel de pollution afin de savoir quelle est la quantité de pollution que connait le fleuve en chaque douze mois, identifier la qualité des déchets, leur origine.

Par ailleurs, il est suggérer d’établir un plan de traitement des eaux usées – il y a déjà un plan en cours dans la ville – il faudrait qu’il soit étendu à la Dibamba, penser au plan de localisation, notamment pour les industries, penser à un point de traitement des eaux de pluie, les canaliser, les filtrer.

En rappel, Arcadis est un cabinet leader dans les domaines de l’ingénierie, du conseil en gestion et de la conception d’actifs naturels et bâtis, dont le siège est à Amsterdam. Elle revendique 27mille employés et un chiffre d’affaires de 3,2 milliards de dollars. Parmi des experts qui ont étudié le fleuve Dibamba, l’on a Lucy Borota, titulaire d’un diplômes d’études supérieures en sciences de l’environnement, Alex Francisco, il totalise plus de 20 ans d’expérience professionnelles sur les zones humides, Eric Smith, qui totalise deux décennies d’expérience dans la gestion de projets, entre autres experts.

R.K

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