Home » Fusion Gicam-E.Cam : « mépris envers les Sages, poids léger de E.cam », ces raisons que des membres avancent pour s’opposer à la fusion-création

Fusion Gicam-E.Cam : « mépris envers les Sages, poids léger de E.cam », ces raisons que des membres avancent pour s’opposer à la fusion-création

by EDC
0 comment

Dans une tribune anonyme parvenue à notre rédaction, l’on y donne des raisons qui emmènent des membres à dire non à la fusion-création  des deux patronats.

Le 05 avril 2023, le Président en exercice du GICAM et le Président de E.CAM ont procédé, à grand ramdam médiatique, à la signature d’un traité qui consacrerait, selon les signataires, une fusion entre les deux organisations. A l’attention des personnalités conviées à cette cérémonie et des médias mobilisés pour l’occasion, cette démarche a été présentée comme le retour à la maison des anciens membres qui avaient claqué la porte en 2008, frustrés par ce qu’ils ont appelé un “rendez-vous manqué avec la démocratie associative”.

Les signataires ayant pris soin de garder le secret sur le contenu de cette Fusion et sur ses contours, de nombreux membres du GICAM ont pensé que cette fusion correspondait logiquement à une fusion-absorption entraînant la dissolution de E.CAM, la transmission de son patrimoine au GICAM et surtout d’un acte n’entraînant aucun changement majeur dans la gouvernance de leur Groupement. Bien mal leur en a pris lorsque quelques jours plus tard, ils apprendront que le processus engagé est une fusion création, c’est-à-dire une démarche dans laquelle il sera procéder à la dissolution du GICAM pour espérer voir naître de ses cendres une organisation supposée plus inclusive et plus ambitieuse. Plus grave, dans cette procédure, la seule garantie pour atteindre ce résultat sera l’engagement des deux signataires, expressément et nommément désignés par eux-mêmes dans l’acte qu’ils ont signé comme mandataires uniques pour conduire le processus de fusion et celui de la création de la nouvelle entité.

A bien des égards, il s’agit d’une procédure grandement viciée par un océan d’insuffisances dont le plus importants concernent : (1) le mépris envers les instances de gouvernances que sont le Comité des Sages et surtout l’Assemblée Générale ; (2) la vacuité de la plupart des motivations face à l’option de fusion création ; (3) le caractère particulièrement individualisé de la démarche.

(1) MEPRIS ENVERS LES SAGES ET LES ADHERENTS DU GICAM

Dans les documents statutaires actuels du GICAM, aucune disposition ne fait référence à une fusion avec une quelconque autre organisation et donc, aucune prérogative spécifique n’est donnée à l’une de ses instances de gouvernance pour conduire un tel processus. Le Conseil d’Administration ne peut donc se targuer d’un pouvoir particulier pour négocier et conclure une Fusion.

Aussi, une telle démarche ne peut être engagée de manière autonome par une instance que dans la mesure où la procédure elle-même ou ses conséquences restent circonscrites dans le champ de compétences de l’organe qui la mène. C’est pourquoi à l’annonce de cette fusion, les membres ont tout de suite pensé à une Fusion absorption car dans le cas d’espèce, l’adhésion des nouveaux -anciens membres issus d’E.CAM pouvait être diligentée dans le cadre des prérogatives dévolues au Conseil d’Administration qui aurait validé cet acte de fusion.

A contrario, ils ont découvert, stupéfaits, que le processus allait déboucher sur la dissolution pure et simple de leur organisation pour laisser place à une nouvelle structure supposée unifiée à laquelle il est fait référence à maintes reprises sous le terme “nouvelle entité”. Cependant et selon les Statuts en vigueur du GICAM, la dissolution du Groupement ne peut être prononcée par que l’Assemblée Générale Extraordinaire avec une majorité qualifiée de deux-tiers des membres actifs présents ou représentés sur première convocation, et à la moitié des voix sur une nouvelle convocation, Statuts, Article 26 et 12.2.

Avec quelles prérogatives le Président peut-il engager des négociations, conclure un accord et surtout le présenter de manière officielle devant des personnalités extérieures au Groupement sans un aval préalable des membres de l’Assemblée Générale ? Dans le texte signé le 05 avril, il est indiqué que …les administrateurs des deux structures ont convenu de constituer dorénavant une structure unifiée, objet du présent Traité, qui sera entériné par les délibérations de leurs Assemblées Générales extraordinaires respectives.

Autrement dit, l’Assemblée Générale du GICAM, l’Organe suprême et souverain du Groupement (Statuts, Article 13) devra se réduire à donner une caution juridique (entériner) à cet acte élaboré sans son accord et sans sa consultation !

Les membres de cette Assemblée dont les prérogatives sont ainsi foulées au pied, n’ont été informés de cette initiative que par courrier diffusion le 31 mars, 05 jours avant la tenue de la cérémonie de signature. Dans cette correspondance reçue par voie électronique, le Président informait les membres que le Conseil d’Administration avait pris la décision de fusionner avec E.CAM et invitait lesdits membres à adhérer à cette initiative comme s’il s’agissait d’un acte banal de gestion.

Mieux encore la procédure s’est faite sans consultation du Comité des sages. Et pourtant, ce Comité est statutairement l’instance chargée de veiller au respect des valeurs et principes du GICAM et d’apporter conseils et éclairages au Conseil d’Administration, Statuts, Article 17. Mieux encore, le Comité des sages fait office de gardien des Statuts du Groupement et des principes fondamentaux qui sous-tendent la gouvernance et le fonctionnement du GICAM, Statuts, Article 17.2.

Comment peut-on envisager la dissolution des Statuts sans consulter l’instance établie comme gardien desdits Statuts ?

(2) PERTINENCE NON ETABLIE DES MOTIVATIONS POUR UNE FUSION CREATION

Le traité signé le 05 avril revient en long et en large sur les motivations et sur les résultats escomptés de la Fusion GICAM-E.CAM. Cependant, en y regardant de près, aucune ne paraît suffisamment pertinence pour justifier l’option d’une Fusion Création. Les principales motivations avancées peuvent être analysées une à une :

Donner une meilleure photographie de la pluralité de la représentation patronale et des différents territoires antérieurement promus par chacune des organisations

Dans le cas d’espèces, le GICAM s’est toujours positionné comme une organisation faîtière, regroupant l’ensemble des voix qui concourent à l’expression du secteur privé au Cameroun. Le champ d’expression privilégié, choisi par E.CAM, la représentation des PME, n’est pas étranger au GICAM. La maison commune s’est dotée d’un Centre de Développement de la PME et si l’on s’en tient aux déclarations faites par l’actuel Président lors de plusieurs rencontres, l’année 2023 était censée être l’année de la PME au GICAM.

Outre la question spécifique des PME, on retrouve également au sein de la maison commune GICAM, des instances dédiées à la promotion d’autres champs d’expression du secteur privé comme l’entreprenariat féminin, une Commission y est dédiée et des organisations telles que CWEN et AWEP sont membres à part entière du GICAM, l’entreprenariat Jeune, Un cercle des jeunes dirigeant a été lancé il y quelques semaines, etc. Par ailleurs, plus de 20 organisations professionnelles à caractère sectoriel trouvent leurs places au sein de cette maison (APECCAM pour les Banques, ASAC pour les Assurances, AC2P pour la Plasturgie, SYNDUSTRICAM pour les industriels, CropLife pour le secteur de protection des plantes, plusieurs associations des acteurs portuaires, …).

Rassembler au sein d’une nouvelle structure organique originale, les PME, les TPE de taille moyenne, les syndicats, les corporations patronales et les grandes Entreprises

Toutes ces entités et catégories d’Entreprises ont déjà une place au sein du GICAM. A titre d’exemple et s’agissant des PME, le Rapport d’activités 2022 du GICAM mentionne clairement que le Groupement est constitué à près de 70% de PME. Le seuil de Chiffre d’Affaires retenu pour l’adhésion au Groupement est fixé à 50 millions de F CFA. Pour les Entreprises réalisant un chiffre d’affaires en deçà de ce seuil, un Club des PE/PI a été aménagé. Elles y trouvent un cadre d’expression et bénéficient de toute l’infrastructure d’accompagnement du Groupement ; un Statut spécifique dont la spécificité est que ces dernières n’ont pas droit au vote.

La nouvelle structure intégrera la prise en compte des thématiques essentielles à l’instar des énergies renouvelables et de l’agro-business.

Les deux thématiques sont aujourd’hui loin d’être absentes de l’agenda de la maison commune GICAM. Il y a quelques années, le GICAM a assuré la maîtrise d’ouvrage d’un grand Programme dédié à la promotion des investissements des entreprises dans l’efficacité énergétique (EE) et les énergies renouvelables (EnR). Le Programme SUNREF, label énergie verte de l’Agence Française de Développement a été déployé conformément aux orientations stratégiques suggérées dans les 100 propositions pour l’émergence.

Tout comme l’agro-business, le positionnement du GICAM sur ces domaines a été renforcé dans le Livre Blanc de l’économie camerounaise dont la proposition phare est un nouveau modèle économique adossé sur trois piliers : l’agro-business, le transport et l’énergie. L’engagement du GICAM pour le développement de l’agro-business est d’ailleurs quasi légendaire avec des initiatives comme Un Patron – Une Plantation, le Colloque pour l’industrialisation organisé lors de l’édition Promote 2019 et plus récemment l’Initiative FARM.

Permettre de faciliter le financement de l’institution aussi bien par les pouvoirs publics que par les partenaires au développement.

Si la question du recouvrement des cotisations a souvent été une préoccupation pour les organes exécutives du GICAM, il n’en demeure pas moins que ce financement endogène DOIT rester la source de recettes d’une organisation de chefs d’entreprises qui se veut forte et audible. C’est une vérité de Lapalisse, la main qui tient le cordon de la bourse dicte sa volonté. Compter sur des ressources publiques revient tout simplement à marchander son autonomie et perdre son indépendance. Des programmes spécifiques peuvent être et ont déjà été développés avec le concours des agences gouvernementales et des partenaires au développement. Pour se poursuivre, cette dynamique n’a nul besoin d’une reconfiguration institutionnelle. Par ailleurs, combien de programmes de cette nature l’organisation sœur E.CAM gère-t-elle actuellement et combien apportera-t-elle dans le cadre de la Fusion si tant est qu’il s’agit de l’objectif recherché ?

Enfin, il est assez risible, pour une organisation qui revendique 70% du Chiffre d’Affaires de l’économie formelle au Cameroun de penser recourir à des subventions publiques nationales ou internationales pour assurer son fonctionnement. Le problème de recouvrement des cotisations est réel mais des solutions doivent être trouvées en interne. Elles existent !

Disposer d’un seul interlocuteur qui porte la voix des entreprises, réduisant les dissonances perceptibles par le passé, qui n’étaient pas de nature à favoriser une réponse efficace aux plaidoyers

Cet objectif est une pure chimère. Premièrement, la Fusion GICAM-E.CAM ne permettra pas de disposer d’un interlocuteur unique qui porte la voix du secteur privé. Est-il utile que la représentation du secteur privé relève principalement du régime associatif dont le maître-mot est la liberté de création et d’exercice ? C’est ainsi qu’une multitude d’organisation assure la représentation et s’exprime quotidiennement au nom du secteur privé. A commencer par les Chambre consulaires (CCIMA et CAPEF) qui même s’il s’agit d’émanations de l’Etat, ne sont pas moins des interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics dans le cadre du fameux dialogue public-privé. Ensuite, parler d’une représentation unique revient à faire semblant d’ignorer l’existence et la présence régulières d’autres organisations telles : MECAM, Patronale des PME, FENAP, …) et toutes celles qui se créent quasiment au quotidien.

Quand viendra l’heure d’intégrer ces autres voix à la maison commune, faudrait-il envisager d’autres Fusions-créations ?

Par ailleurs, la diversité des voix pour un secteur privé devrait-elle être une richesse ou un handicap ? Il s’agit d’un débat sur lequel l’on peut épiloguer à souhait mais dont la teneur ou les conclusions n’ajouteront aucun élément de pertinence à cette Fusion-création.

Sur un autre plan, l’argument selon lequel, des positions exprimées par la nouvelle organisation qui naîtrait de la Fusion GICAM-E.CAM seraient plus audibles grâce la force du nombre mérite également d’être largement relativisé. Premièrement, il faut noter que dans les cadres de dialogue Public-privé, chaque organisation du secteur privé dispose en général d’une place et même quand bien même, le secteur privé a une multiple représentation, celle-ci est en général répartie entre plusieurs organisations. Vu sous cet angle, une fusion aboutissant à la création d’une organisation unique fera plutôt perdre des places aux deux organisations qui fusionnent.

En second lieu, si l’on considère que le poids représentatif d’une organisation détermine la tonalité de ses propositions, il convient de relever que le GICAM à lui seul revendique déjà plus de 70% de l’économie. La réponse apportée par les autorités à ses propositions est-elle actuellement proportionnelle à ce poids ? Au-delà d’un poids représentatif qui pourrait être plus important si l’ensemble des membres des deux organisations adhèrent à ce projet de Fusion (ce qui est loin d’être le cas actuellement), quelle puissance argumentative apportera E.CAM aux plaidoyers actuels du GICAM ? Quelles sont les publications ou réalisations référence de cette organisation sœur qui justifieraient une reconfiguration du GICAM pour l’accueillir en son sein ?

Réparer la facture intervenue au sein du GICAM en 2008

En 2008, des membres, frustrés légitimement ou non après un processus électoral dont l’issue leur a été défavorable, avaient décidé de claquer la porte de la maison commune pour fonder une nouvelle organisation. Ceci était leur droit le plus absolu. Quelques-uns ont entre temps fait leur retour au sein de la maison dans le respect des textes en vigueur. Ils ont été si bien accueillis que l’un d’eux a été élu Président du GICAM et d’autres élus au Conseil d’Administration. Cet effort pour intégrer ces derniers représente déjà un pas de géant pour réparer cette facture de 2008. Si une étape supplémentaire était nécessaire, elle serait une fusion absorption pour revenir à la situation de 2008.

Par ailleurs, il convient de ne pas oublier qu’en 1999 déjà, une précédente frange de membres du GICAM avaient décidé d’aller voir ailleurs et de mettre en place une organisation devant “réunir les entrepreneurs, ceux-là qui prennent le risque de mettre leur propre argent pour monter et diriger des entreprises”, le MECAM était alors né. A date, plusieurs membres déserteurs de l’époque ont déjà fait marche arrière et ont retrouvé leurs places dans la maison commune.

C’est dynamique à laquelle le Président actuel du GICAM s’était engagé dans son discours d’investiture de 2020 lorsqu’il proclamait sa volonté de travailler à “… unir et fédérer tous les patrons au sein de la Maison commune qu’est le GICAM …”.

Au-delà de la non pertinence des motivations pour l’option d’une fusion création, une autre question mérite d’être posée :

L’apport E.CAM justifie-t-il une dissolution préalable du GICAM ?

Dans l’acte signé le 05 avril et dans les communications faites autour de cette cérémonie, de nombreuses informations ont été diffusées sur le poids des deux organisations :

GICAM

Date de création : 1957 (66 ans)

Nombre de membres : 1000 adhérents dont 27 associations professionnelles

Poids économique : 74,9% du Chiffre d’affaires des entreprises modernes, 73,8% des recettes fiscales de l’État et 185 426 employés

Représentation : Siège au sein de 56 instances et plateformes de dialogue

E.CAM

Date de création : 2009 (14 ans)

Nombre de membres : 400

Poids économique : RAS

Représentation : Siège au sein d’une dizaine d’instances et plateformes de dialogue

Au-delà des interrogations légitimes sur la véracité des informations sur le poids économique des deux organisations et notamment le nombre exact de leurs membres, lors de la dernière Assemblée Générale élective du GICAM tenue le 16 décembre 2020, seulement 223 votants avaient été enregistrés (voir : https://www.legicam.cm/index.php/p/la-liste-gicam-en-action-acte-2-conduite-par-celestin-tawamba-elue-a-9551), le déséquilibre entre les deux organisations saute à l’œil.

Au cours de son discours de circonstance prononcé le 05 avril, le Président de E.CAM a résumé le contexte et les motivations de la création de ce mouvement. Celui-ci est né à la suite d’une frustration et d’une injustice, sans rancœur et envie de revanche. Il a expressément cité, outre lui-même, sept autres membres fondateurs en prenant soin d’indiquer que deux, et pas des moindres, Célestin TAWAMBA et Mireille FOMEKONG, avaient déjà fait leur retour à la maison GICAM, sans tambours ni trompettes.

Le Président de E.CAM a cependant été peu dissert sur les résultats engrangés depuis lors par son organisation, se contentant d’indiquer avoir “… apporté quelque chose de nouveau et de positif dans la représentation patronale au Cameroun”.

Une fusion devant être motivée par le désir d’un renforcement mutuel, les membres du GICAM sont en droit de se demander ce qu’apportera au Groupement le mouvement E.CAM pris comme organisation. En matière de patrimoine, le GICAM dispose d’un immeuble situé en plein cœur de Bonanjo pouvant être valorisé à plusieurs milliards de F CFA. Après 15 ans d’existence, peu de personnes peuvent aujourd’hui indiquer avec aisance le lieu siège social de E.CAM. Pas étonnant donc que les formalités liées à la fusion envisagée, les signataires aient choisi le siège du GICAM comme domicile.

Dans le domaine de la gouvernance, l’expérience de E.CAM, loin de pouvoir constituer un acquis, fait plutôt peur. En 15 ans, le mouvement n’a connu qu’un seul Président. Sa dernière Assemblée Générale remonterait au 25 février 2021. Et si cet exemple était transposé à la nouvelle Centrale patronale devant résulter de la fusion, il s’agirait d’un bond en arrière de plusieurs décennies pour le GICAM, Groupement qui se distingue par l’alternance et la régularité du fonctionnement de ses instances de gouvernance. Aucun adhérent ne devrait souscrire à ce saut vers l’inconnu.

(3) UN PROJET A VISEE INCONTESTABLEMENT INDIVIDUALISTE ET ELECTORALISTE

Ce constat ne peut qu’être la conclusion des analyses effectuées ci-dessus. Il est renforcé par deux éléments : la personnalisation de certaines dispositions de l’acte signé le 05 avril et le timing de cette opération.

Deux extraits de l’acte du 05 avril 2023 interrogent quant à la personnalisation de leurs dispositions :

….La charge est dévolue aux deux Présidents des institutions de veiller sous leurs responsabilités personnelles à l’accomplissement des traitements comptables compatibles à la période transitoire …

… Tous les pouvoirs sont conférés à Monsieur Célestin TAWAMBA et Protais AYANGMA à l’effet de poursuivre la réalisation définitive des opérations de fusion …

A l’évidence, ces dispositions créent une dépendance à des individus, toutes choses contraires à l’esprit associatif qui devrait gouverner la gestion d’un mouvement patronal.

S’agissant du timing, il n’échappe à personne que 2023 est en principe une année électorale au GICAM et que l’exécutif actuel n’a jamais fait mystère de ses volontés, pourtant antis statutaires, de poursuivre son bail à la tête du Groupement alors que les textes ne permettent pas un 3ème mandat. Une fusion création au lieu d’une Fusion absorption tombe à pic pour rabattre les cartes et surtout lui donner un blanc-seing pour se tailler des textes à sa mesure et s’éterniser à la tête de la nouvelle organisation, l’exemple de E.CAM devant être mobilisé à bon escient.

Correspondance particulière

0Shares

You may also like

Leave a Comment

Economie du Cameroun

Bulletin d'Information

Abonnez-vous à notre newsletter pour de nouveaux articles de blog, des conseils et de nouvelles publications. Restons à jour!

Articles Récents

@2022 – Tous Droits Réservés. Conçu et Developpé par DesignItechs
×

Bienvenu sur notre site

Cliquez juste en dessous pour discuter

×