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Formation agricole : Un budget de 20 millions de FCFA à l’École pratique d’agriculture et d’élevage de Kouoptamo

by EDC
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Cette école se donne entre autres le défi de produire 5 000 poulets de chair. Les travaux à Foumban le 8 mai ont défini une large gamme de challenges à relever cette année.

Pour 2023, l’Ecole pratique d’agriculture et d’élevage de Kouoptamo (EPAEK) – une unité opérationnelle de la Chambre d’agriculture, des pêches, d’élevage, et des forêts (CAPEF) est dotée d’un budget de 20 millions de FCFA.

Avec ce montant, décidé par la CAPEF, l’EPAEK se donne de nombreux défis. « Notre Ecole entrera au cours de l’année 2023 dans sa phase de croissance marquée par plusieurs actions, dont la sécurisation effective des sites alloués à l’EPAEK, le début de la de mise en valeur desdits sites, la production de 5 000 poulets de chair, la production du poisson marchand, la production du maïs en quantité industrielle, la production de deux tonnes de piment, tomate, haricot etc. la création d’un centre de service multifonctionnel formant aux métiers de l’entrepreneuriat agropastoral, la présentation du projet école au grand public lors de la soirée dénommée « La nuit de L’EPAEK », égrène la députée Colette Sohaing, présidente du conseil de gestion de l’EPAEK.

Honorable Colette Sohaing.

L’EPAEK est une école agricole qui charrie de nombreux espoirs. « Je remercie le gouvernement du Cameroun qui dans le processus de mise en œuvre des activités et programmes publiques décidés par le chef de l’Etat, a choisi la                 Région de l’Ouest, le département du Noun, l’arrondissement de Kouoptamo pour héberger cette noble institution  naissante. Depuis décembre 2011, lors de la tenue du comice agropastorale, le chef de l’Etat a pris l’option de conduire le Cameroun à l’émergence à l’horizon 2035. » « Connaissant le potentiel naturel des activités agropastorales de notre Région, le chef de l’Etat a décidé que le Cameroun doit se développer dans cette optique à travers l’agriculture et l’élevage.  C’est dans ce cadre que ces écoles agricole et d’élevage sont en cours de création dans les dix Régions de notre pays. A l’Ouest, le village Njitapon a été retenu. C’est une institution régionale  qui est entrain de s’établir à Kouoptamo dans la  Région de l’Oust et dans le département du Noun », salue Donatien Um, préfet du département du Noun.

La deuxième session du conseil de gestion de l’EPAEK à  Foumban le 8 mai  a permis au top management de dégager des résolutions. Telle celle confiée à la présidente du Conseil de gestion qui devra faire du lobbying pour la recherche des partenaires divers à cette école qui veut jouer un rôle clé à la politique de l’import substitution, qui veut que le Cameroun produise localement certaines ressources qui, depuis 35 ans, ont rendu la balance commerciale déficitaire.

Il est notamment question de produire localement du maïs, poisson, blé etc. qui sont en mesure d’être produits localement.  « Les jeunes doivent saisir cette opportunité pour démontrer, à la suite de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République, que « la terre ne ment pas » ! Nos enfants doivent tourner le dos aux comportements oisifs, à la quête de l’enrichissement facile par des voies immorales, à la consommation et au trafic des stupéfiants destructeurs de leur santé et de leur avenir », prescrit l’honorable Colette Sohaing.

En attendant, Chatel Aimé Alem Mebiam, directeur de l’EPAEK relève des besoins de l’institut agricole dont il a le management. « Nous avons quelques soucis liés à la logistique. La volonté y est, nous en appelons à l’attention des pouvoirs publics, qu’ils nous accompagnent suffisamment pour la matérialisation dudit projet. Nous avons mené quelques activités telles la création d’un champ école de 4 hectares de maïs et en ce qui concerne la formation pratique, nous avons organisé le premier atelier sur l’entrepreneuriat agropastoral à la commune de Kouoptamo. 50 jeunes ont suivi cette formation. »

M. Chatel Aimé Alem Mebiam, directeur de l’EPAEK.

Au sujet de la stratégie de consommation du budget 2023, l’on apprend que les ressources de fonctionnement correspondent aux sommes encaissées au titre des subventions versées par l’État (CAPEF), et des différentes prestations fournies par l’EPAEK : (production, formation et accompagnement des ressortissants de la CAPEF). Elles sont évaluées à  15 millions  FCFA. Les dépenses de fonctionnement représentent 75% des dépenses budgétaires. Elles sont détaillées ainsi qu’il suit : autres services consommés 500 000 FCFA, salaires et avantages connexes 10 500 000 FCFA. « Elles représentent 52,5% de l’ensemble des dépenses budgétaires. Autres charges et pertes diverses 4 000 000 FCFA », explique l’EPAEK.

Qui ajoute que les dépenses d’investissement et d’équipement englobent les activités de formation et de production, l’acquisition de l’outil informatique, les mobiliers de bureau et autres appareils.
Elles sont évaluées à 5 000 000, soit 25% de l’ensemble des dépenses budgétaires. Comparativement à l’exercice précédent, il est observé une baisse du budget général 20% en valeur relative et de 5 millions FCFA en valeur absolue.

A.O

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