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Entrepreneuriat féminin : 20 femmes à sélectionner pour le programme Wonder, une initiative financée par  la Banque africaine de développement

by EDC
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Pour en faire partie, elles devront répondre aux critères de sélection exigés.

Le programme Women-led opportunities throuh networking for the developpement of entrepreneurial ressources (Wonder) entre à sa phase pratique. Pour cette année, il faut 20 femmes, qui recevront une formation accélérée afin de mieux donner du tonus à leur entreprise. « Le programme Wonder est financé par la Banque africaine de développement qui s’inscrit dans une initiative qui est largement connue par le monde de l’entrepreneuriat qui s’appelle l’initiative Action financière positive pour les femmes en Afrique (Afawa) que la BAD a prise pour soutenir l’entrepreneuriat féminin notamment la composante d’accès aux financements. Le programme Wonder vise donc à accélérer ces entreprises qui existent depuis un certain nombre d’années », explique Antoine Nkolo, directeur général de JFN Center.

Pour en faire partie, de nombreux critères sont exigés. « Etant donné que c’est l’accélération, nous avons pensé à quatre critères. Nous avons pensé à travailler d’abord sur l’équipe parce que sans équipe, une entreprise en accélération ne peut pas porter son projet. Le second critère, la stratégie. Quelle est leur stratégie d’entreprise, qu’est-ce qu’elles ont comme promotion de valeur, quel est l’ensemble des produits et service qu’elles ont à disposition et pour quel segment de clients. Le troisième élément c’est au niveau opérationnel. Y a-t-il une forme d’adéquation entre les porteurs de projet et le projet. A la fin nous avons la partie financière », confie Flavien Tchamdjeu, directeur Afrique francophone de E4Impact foundation.

Les assises à Douala  avaient un but précis, après le lancement du programme Wonder fait à Yaoundé à la fin de l’année 2022. « Il s’agit d’accélérer 60 entreprises dirigées par des femmes sur trois ans, avec un taux de 20 par an. L’étape du 18 mars 2023 [était] une étape qui va sélectionner de manière définitive, de manière formelle les 20 femmes qui vont être éligibles au programme. Il y a d’abord eu une phase de présélection et au terme de celle-ci, nous avons obtenu 27 entreprises qui ont satisfait aux critères de sélections. Et comme nous en avons besoin de20, nous faisons donc une deuxième sélection qui est la sélection définitive et qui est présidée par un jury relevé, qui va donc nous permettre de sélectionner celles des 20 femmes qui vont vraiment suivre le programme », souligne Antoine Nkolo.

Pour la BAD et ses partenaires à ce projet que sont E4Impact foundation, JFN Center, la problématique de l’entrepreneuriat féminin reste une question importante dans le monde en général et en Afrique en particulier où 34% de entreprises sont détenues par les femmes dans le monde, soit 47 % en Asie, 33% en Europe et Asie centrale, 23 % au Moyen Orient et en Afrique du Nord et 29 % en Afrique subsaharienne.

Le programme Wonder, de l’initiative AFAWA, vise l’amélioration des entreprises dirigées par des femmes et faciliter leur accès aux financements. L’impact attendu du projet consiste à renforcer le rôle et la contribution des femmes à la croissance socio-économique. Les pays concernés sont le Kenya et le Cameroun, conformément aux politiques nationales de développement respectives à savoir le Big 4 Agenda et la Version 2030 pour le Kenya et la Vision 2035 pour le Cameroun.

Le projet Wonder est mis en œuvre au Kenya et au Cameroun et a pour objectif d’accélérer 150 entreprises dirigées par des femmes sur une durée de trois ans, soit 90 entreprises au Kenya à raison de 30 par an et 60 entreprises au Cameroun à raison de 20 par an.

Selon le programme Wonder, la participation entrepreneuriale des femmes est concentrée au sein des TPE du secteur tertiaire. Elles sont 38,5 % dans les TPE, 33,5% dans les PE, 34,0 % dans  les moyennes et 11,4 % dans les grandes entreprises. Dans le secteur tertiaire l’on trouve 6,8% des femmes contre 8,4 des hommes.  Elles sont 3,9 % dans le secondaire contre 4,5 % des hommes et dans le secteur primaire elles sont 6,5 % contre 6,10 % des hommes. L’accélération d’entreprises est donc un puissant outil d’accompagnement. «C’est un programme qui va permettre aux femmes d’être efficaces dans leur domaine d’activité. Je suis à la tête d’un collège. Je veux un succès total parce que j’ai  constaté le changement de l’environnement au sujet de l’éducation qui se caractérise par la violence physique, la violence verbale, des drogues, l’alcoolisme et l’influence néfaste des media sociaux. Je suis là donc avec ma vision qui celle de créer une structure qui inculque des valeurs, des programmes qui permettront à notre jeunesse d’être différente de celle que je décrivais il y a un instant. Qu’elle est des connaissances, des compétences qui leur permettront des champions de demain », se félicite Bertha Yenwo, fondatrice et manager principal de Mike Denny Institute of excellence.

A.O  

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