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De nombreux pays africains encore dans l’obscurité

Le constat est de la Banque mondiale. Plus de détails et des solutions lors de la troisième édition du One Planet Summit organisé à Nairobi (Kenya) le 14 mars 2019.



Environ un milliard de personnes, soit 13 % de la population mondiale, vivent encore sans électricité aujourd’hui (a). En Afrique, un habitant sur trois n’a pas accès à l’électricité : beaucoup doivent se rabattre sur les lampes à kérosène pour s’éclairer ou passer des heures dans l’obscurité… Ceux qui sont privés d’électricité vivent en très grande majorité (près de 87 %) dans les zones rurales. Pour ceux qui y ont accès, l’approvisionnement est souvent peu fiable et coûteux.Le poids de l’Afrique subsaharienne dans le déficit d’accès à l’électricité dans le monde a plus que doublé entre 1990 et 2016. En dépit des avancées réalisées dans toutes les régions du globe, l’objectif d’assurer un accès universel à l’électricité à l’horizon 2030 est pour l’instant globalement compromis, l’Afrique subsaharienne accusant un retard qui risque d’être difficile à rattraper. L’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et à un coût abordable, comme l’exige le 7e Objectif de développement durable (ODD), est essentiel pour atteindre d’autres ODD. C’est aussi un élément central dans la lutte contre le changement climatique.

LA SOLUTION

L’accès à l’électricité sécurise les populations, favorise l’activité des petites entreprises et fait fonctionner des services essentiels, tels que les cliniques et les écoles. Le Groupe de la Banque mondiale s’est engagé à aider les pays à se tourner vers des systèmes énergétiques sobres en carbone et à faire en sorte que tous les habitants de la planète aient accès à une énergie fiable, durable et d’un coût abordable (a). Sur la période 2014-2018, la Banque a apporté plus de 11,5 milliards de dollars de financements pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Pour parvenir à booster véritablement l’accès à l’électricité, il est indispensable d’adopter une approche globale. Cette approche concerne notamment le développement des mini-réseaux : ces systèmes s’imposent de plus en plus comme des solutions d’électrification fiables et d’un bon rapport coût-efficacité dans les zones rurales et pourraient jouer un rôle important dans les efforts déployés pour atteindre l’ODD n° 7. 

La Banque, qui figure à l’heure actuelle parmi les principaux bailleurs de fonds dans ce secteur, finance environ 25 % des investissements dans les mini-réseaux électriques dans le monde en développement. Dans les zones rurales qui ne sont pas raccordées au réseau électrique principal, le déploiement de petites centrales solaires hybrides, au détriment des systèmes utilisant des combustibles fossiles, pourrait réduire les émissions de carbone d’environ 80 %. Le Groupe de la Banque mondiale s’emploie activement à mobiliser des investissements privés en faveur de projets de développement de mini-réseaux. Il contribue pour cela à la mise en place de politiques publiques favorables, s’attache à démontrer la viabilité de ces nouveaux modèles économiques et apporte les fonds de démarrage qui permettront de lever des financements aux conditions du marché.

LES RÉSULTATS

  • Un projet d’électrification (a) financé par la Banque mondiale au Nigéria a pour objectif d’étendre l’accès à l’électricité à près de 80 millions d’habitants. Pour y parvenir et promouvoir des solutions d’un bon rapport coût-efficacité, il prévoit notamment de mettre en place 850 mini-réseaux qui permettront de raccorder au moins 300 000 ménages et 30 000 entreprises.
  • Au Mozambique (a), la Société financière internationale (IFC) finance la construction de la première grande centrale solaire du pays, dont le développement permettra de desservir les zones rurales et d’améliorer la résilience du secteur électrique aux chocs climatiques. Le projet reçoit également le soutien des Fonds d’investissement climatiques. La centrale alimentera le réseau électrique national et produira de l’énergie pour 175 000 foyers environ.
  • Au Sénégal, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) apporte son soutien au premier parc éolien à l’échelle industrielle (a) du pays. Le projet prévoit de fournir de l’électricité à quelque 300 000 ménages, en particulier dans les zones rurales. Cette initiative, qui constitue le plus grand projet de ferme éolienne en Afrique de l’Ouest, permettra de démontrer la faisabilité technique, financière et institutionnelle du développement à grande échelle de l’énergie éolienne dans le pays et, plus largement, dans la région.
  • En Zambie, le programme Scaling Solar (a) a réuni les services et les instruments financiers de la Banque mondiale, de l’IFC et de la MIGA pour lancer le marché des centrales solaires raccordées au réseau et assurer sa viabilité. L’électricité produite par une centrale de 48 MW située à la périphérie de la capitale, Lusaka, sera vendue à la compagnie nationale d’électricité dans le cadre d’un accord d’achat d’une durée de 25 ans.

Au Ghana, la Banque mondiale promeut l’accès aux énergies renouvelables dans les zones rurales en investissant dans les mini-réseaux solaires. La puissance installée de ces centrales atteindra 1,7 MW, ce qui permettra d’assurer un approvisionnement fiable à 10 000 habitants des îles du lac Volta.

Source: Banque mondiale


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