La formation des formateurs à Douala du 27 novembre au 1er décembre 2023 visait à outiller les formateurs, afin qu’ils mettent à la disposition de jeunes agri preneurs des techniques de suivi et de coaching aux en fonction de leur développement et de leur croissance.
Les travaux de Douala du 27 novembre au 1er décembre 2023 avaient des buts précis : permettre aux formateurs d’évaluer la pertinence de différents modèles de coaching d’affaires pour différents clients dans différents contextes, maitriser les différents modèles et techniques de suivi et d’attention (individuel, groupe, etc.), former à un large éventail d’outils de développement des affaires applicables dans leurs sessions de suivi pour les jeunes entrepreneurs, acquérir des outils nécessaires pour pratiquer les compétences de base nécessaires pour améliorer le service d’accompagnement à l’entrepreneur.
« Le projet cherche à surmonter les défis en promouvant le développement de ces sous-secteurs, en fournissant des formations, des services de développement », explique Dr Victor Viban, délégué régional du ministère des Pêches et industries animales dans le Littoral (DREPIA/Littoral). « Il faut les aider à développer une offre durable, des services d’accompagnement, le développement des compétences, l’accompagnement des jeunes à la création et à la gestion de très petites entreprises dans le secteur de l’élevage et de l’agriculture », prescrit Benjamin Claude Mvolo, coordonnateur du Projet d’appui à la Relance de l’entreprenariat agricole durable (PREA).
Le séminaire de formation des formateurs des écoles de formation et centres d’incubation retenus, du ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) et du Projet de développement des chaines de valeur de l’élevage et de la pisciculture (PDCVEP), en techniques d’accompagnement et business-coaching organisé par le Bureau International du Travail, a permis, indiquent les organisateurs, avec l’appui du centre International de formation de l’Organisation internationale du travail (bras de formation de l’OIT), « de renforcer la capacité des formateurs et accompagnateurs avec une formation sur les techniques d’accompagnement. Cette formation a permis aux participants de se familiariser avec les différents types de suivi en entreprise et d’appliquer dans chaque cas le soutien le plus approprié au jeune entrepreneur. »
En rappel, le gouvernement du Cameroun et la Banque africaine de développement (BAD) ont convenu de cofinancer le PDCVEP, objet de l’accord de Prêt N°2000200003001 signé le 3 avril 2020 et ratifié par décret N°2020/322 du 22 juin du Président de la République. Le projet va durer cinq ans pour un coût global de 65 milliards de FCFA. L’Agence d’exécution du Projet est le Minepia. Le projet, détaille le Minepia, émane de la volonté du gouvernement du Cameroun de faire participer « activement » le sous-secteur élevage et pêche à la recherche d’une croissance économique devant générer des emplois et des revenus substantiels au monde rural.
A.O
