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Collecte de fonds : Paul Biya ne rejette pas la taxe sur téléphones et tablettes, mais demande un système plus approprié

by EDC
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L’actualité sur la taxe que la douane camerounaise est en passe d’appliquer aux importateurs frauduleux de téléphones et tablettes  connaît un nouveau virage depuis le 19 octobre 2020. Le chef de l’État demande au premier ministre de « sursoir (c’est-à-dire reporter, suspendre momentanément Ndlr) à la mise en œuvre de la collecte par voie numérique des droits de douane et taxes sur les téléphones et terminaux importés. »

Pris seulement sous cet angle, l’on croirait que le chef de l’État crache sur les retombées économiques de cette taxe qui, de sources officielles, devrait quand même faire gagner près de 25 milliards de FCFA  aux caisses publiques rien qu’à la première année de son utilisation.  Ce n’est peut être pas beaucoup. Tout comme ce pactole n’est pas négligeable, quand il est dit par Hootsuite et We are Social (plateformes qui mesurent le fluxe internet) que jusqu’en février 2020 ;  7,8 millions de camerounais sont connectés chaque jour sur internet et autres media sociaux, ce qui témoigne de la forte consommation des téléphones et tablettes dans ce pays.

Paul Biya le sait mieux que qui conque. Lui qui est à la recherche des fonds pour divers chantiers de la République. Vite donc, pour éviter de perdre cet argent tout comme il ne faut pas courroucer les entreprises de télécoms basées au Cameroun ainsi que les consommateurs, le chef de l’État suggère une nouvelle plateforme, plus gaie, capable de faire l’unanimité. Il souhaite que soit soumise à sa « haute sanction un mécanisme plus approprié de recouvrement desdits droits de douane et autres taxes. »

En clair donc, une nouvelle manière de collecte desdits fonds doit être trouvée. Et devra être examinée en profondeur par Paul Biya himself, avant d’être mise à la disposition du public par les mécanismes en vigueur. Ce qui paraît possible, c’est qu’une telle plateforme sera trouvée. Les ministères au cœur de cette innovation ne sont sans doute pas prêts à perdre la face. Quid à écarter Arintech, le premier mandataire qui ne convainc pas. D’ailleurs, des réunions dans ce sens sont déjà annoncées.

Aloys Onana

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