La lettre circulaire du 10 juillet 2020 ébauche quelques innovations que pourrait connaitre la collecte des fonds publics l’année prochaine. Les défis dans le pipe sont importants : la lutte contre l’inflation devrait être maitrisée sous les normes de la sous-région Cemac- en dessous de 3%- le déficit global, dons compris, serait en-deçà de 4% du PIB et le déficit courant transfert publics inclus, autour de 3,5 % du PIB.
La fiscalité interne de 2021 pourrait se caractériser par « l’élargissement de l’assiette fiscale, la sécurisation des recettes, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale internationale, l’amélioration de l’environnement fiscal, la systématisation des paiements électroniques qui devront s’étendre à l’acquittement des droits et taxes de douanes par le mobile money », envisage Paul Biya.
Côté pétrole. « En 2021, sous l’hypothèse d’une maitrise de la pandémie, d’une reprise progressive de l’économie et d’un cours du baril du pétrole à 37,87 dollars le baril, il est prévu une croissance du PIB de 3,1% dont 3,3 % par le secteur pétrolier. La croissance pourrait être tirée par le secteur agropastoral, par ailleurs ce secteur devrait bénéficier d’une reprise de l’investissement et d’une meilleure fourniture de l’énergie électrique. » Au sein de la douane camerounaise, « cela n’est pas encore possible, mais c’est en préparation », confie-t-on.
A.O