Un manager de 38 ans prend les rênes au Cameroun
Abakal Mahamat a intégré cette entreprise il y a huit ans, c’était en 2011.
Il a tout juste 38 ans. Et prendra officiellement les clés de BGFI Bank dans sa filiale du Cameroun le 1er octobre 2019. Une maison délicate, au regard de ces dernières performances que les analystes de la macroéconomie classent parmi les meilleures au Cameroun et dans la sous-région Afrique centrale.
En effet, en l’occurrence en 2017, BGFI Bank Cameroun a affiché un total de bilan de 305 milliards de FCFA- en hausse de 12% – des dépôts de clientèle de 192 milliards de FCFA -en hausse de 12% – des crédits à la clientèle de 228 milliards de FCFA- en hausse de 19% – un produit net bancaire de 21 milliards de FCFA – en hausse de 13% -un résultat brut d’exploitation de 11 milliards de FCFA- en hausse de 14% -un résultat net de 5,1 milliards de FCFA – en hausse de 11% -un coefficient brut d’exploitation stable de 47% et un coefficient brut d’exploitation stable de 47%.
Des performances qui donnent du tournis. Une renommée très profonde qui inspire respect et admiration, liés à la perspicacité d’un manager principal – Henri Claude Oyima, président directeur général du groupe – connu pour ses faits qui plaisent à l’écosystème bancaire de l’Afrique centrale, la BEAC n’est pas épargnée.
Abakal Mahamat devra donc aller au-delà et conforter les appréciations de l’assemblée générale de cette entreprise qui a jugé le 27 avril 2018 que les comptes de 2017 étaient bons. Cette courbe ne devra pas fléchir. Il faudra également, en ces temps où le Cameroun est engagé dans les projets structurants, faire valoir la signature de BGFIBank, et apporter un plus à l’économie camerounaise comme c’est déjà le cas à Douala et Kribi. Titulaire d’une Maîtrise en Sciences économiques et d’une licence en Economie monétaire et bancaire, le nouveau boss prendra les clés de la direction générale de BGFI Cameroun le 1er octobre 2019.
Aloys Onana
