Infrastructures, coups bas, le club de football Botafogo GSM poursuit son chemin, sûr de lui-même.Entretien avec le Secrétaire Général du Botafogo GSM.
Bernard Malabo, vous êtes le Secrétaire Général du club de football Botafogo GSM (Grande Sanaga Maritime), parlez-nous de cette entreprise sportive…
Botafogo est né après que Mme la Présidente Ngo Yetna Chicot a démissionné de la Dynamo. Comme elle avait un projet de faire évoluer, faire prospérer Dynamo, elle a basculé en fondant le club Botafogo. Ce qui lui va à merveille, de nombreux challenges sont en vue. Depuis elle gère ce club avec dextérité, rigueur : les joueurs sont payés, les séances d’entrainement sont payées, tout est parfait.
Une perfection qui ne peut pas ne pas se faire sans vos propres infrastructures. Qu’est-ce qui est mis en œuvre dans ce sens ?
Il y a de nombreux chantiers en vue justement. Le plus actuel porte sur un site de 7 hectares qui est déjà disponible. Les travaux de déblayage sont déjà presque finis. Les jours qui viennent il y aura la pose de la première pierre. L’objectif de la Présidente est de construire un complexe multidimensionnel sur les 7 hectares.
Le site est à Edéa. Pourquoi avoir choisi cette ville ?
Edéa, ce n’est pas un vain mot, c’est la ville lumière. Edéa, c’est le socle de tous les Bassa Bati Mpo’o. C’est la base. C’est la raison principale.
A ce jour le club a combien de joueurs et d’encadreurs ?
Le club a présentement 31 joueurs. Il y en un qui est suspendu, 8 encadreurs, le staff, qui sont régulièrement payés. Nous avons affilié le club, nous avons soumis les dossiers en ligne, mais nous avons quelques petits soucis parce que, il se pourrait que certaines personnes disent que nous sommes venus combattre le président de la Fédération. C’est le mensonge. C’est le projet que la présidente a mis sur pied qui nous préoccupe, de faire vivre le football dans la Sanaga Maritime, de faire vivre les jeunes. Elle tient au professionnalisme. Je n’en dirai pas plus.
Mais les jours à venir, les actes vont être visibles. Puisque, faire des commentaires sans des actes, on peut croire que c’est du mensonge. Nous sommes sur la bonne voie. Les joueurs sont à l’aise, ils font des séances d’entrainement au Stade Mbappe Leppé, ils font des entrainements en salle, en attendant l’ouverture de la saison. Je crois que ce petit mal entendu dont on fait allusion doit être vite réglé parce que nous n’avons pas de temps à perdre dans les polémiques. Nous sommes venus pour essayer de travailler tranquillement. La Présidente a un projet énorme. Elle ne va seulement s’arrêter au niveau du football, et c’est les camerounais qui vont en profiter, surtout les jeunes. C’est pour cela que je ne veux pas beaucoup de commentaires. Vous verrez par vous-mêmes la puissance de ses actions. Les actes seront clairs, parlants !
Sauf que sur le terrain, il y a des détracteurs qui semblent ne pas vouloir voir le club se développer…
Nous sommes sereins, puis que nous sommes dans la légalité. Le club a été régulière affilié. Nous ne voyons pas pourquoi nous ne devons pas travailler tranquillement. Ceux qui sont ennemis, vont dire pourquoi ils sont ennemis. Nous ne les voyons pas, nous ne les considérons pas. On n’en a pas après eux. Tout leur contraire. Ils créent des histoires, des mensonges à notre encontre, mais nous ne sommes pas au courant d’eux. Tout ce qui nous préoccupe, c’est de faire jouer, de jouer, d’encadrer les jeunes que la présidente a pris sur elle d’entretenir. Tout le monde est tranquille.
Un mot de fin ?
J’appelle les Bassa Bâti Mpo’o, les supporters de Botafogo de la Grande Sanaga Maritime à se mobiliser parce que le nouveau projet est énorme, il est grand. Qu’on nous soutienne pour que ce projet soit réalisé. Beaucoup de jeunes vont en profiter. Du football jeune au handball en passant par le volley, l’on y aura une bonne brochette de disciplines qui peuvent aider les jeunes à s’épanouir et à gagner décemment leur vie grâce à la pratique du sport. Nous en parlons parce que tout cela sera fait. Attendez juste la pose de la première pierre, qui est imminente.
Propos recueillis par Aloys Onana
