Branle-bas pour le nouvel immeuble
Les négociations se poursuivent pour le déguerpissement de ceux qui occupent l’espace dédié à l’érection de cette infrastructure.
Dans les couloirs du bâtiment actuel de l’Assemblée nationale (A.N), l’on confesse que du retard a déjà été pris pour les travaux physiques du nouveau siège qui devra être construit par la Chine, sous financement du même pays, soit une enveloppe 54,5 milliards de FCFA. Les 9 hectares qui doivent accueillir le nouveau bâtiment sont encore à libérer dans leur entièreté. « Un travail a déjà été fait par les responsables du ministère de l’Education de base pour que les élèves aient une école à la rentrée prochaine », déclare l’honorable Théodore Datouo, président du Comité de suivi et maitre d’ouvrage délégué de ce projet qui devra toucher une école présente sur le site.
La gêne apparait entre les lignes même au sein de tous en charge des questions économiques, infrastructures de l’A.N. « Il est temps d’accélérer les travaux de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale », reconnait l’honorable Datouo, vice président de l’A.N. C’est pourtant depuis mai dernier que le Cameroun a pris l’engagement de mettre à disposition le site afin que l’investisseur et le constructeur entre résolument en scène. En rappel, la nouvelle A.N aura un site qui va de l’actuel site, et s’étend sur l’espace actuellement occupé par le Camp du groupe d’escadron mobile numéro un de la gendarmerie, ainsi que la résidence du président du Conseil économique et social etc.
Toutes ces autorités devront être recasées. Le processus est cours. Si l’ancienne A.N compte 400 places, la nouvelle occupera une surface de 37 500 m². L’on y trouvera 1000 places et 14 étages. Tous ces travaux devront être réalisés en 42 mois. L’ancienne A.N, elle, sera transformée en musée.
Emile E. Nkoa
