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8 Mars : un Ivoirien charge Alice Nkom, Kah Walla, Maximilienne Ngo Mbe et les Ambazoniens

by EDC
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8 Mars 2021 retrouve les parents des victimes des terroristes-Ambazoniens et certains patriotes, ensevelis sous d’énormes chagrins. Sonnés par la violence des crimes injustifiés dont les femmes et les enfants sont les martyrs dans le Nord-ouest et le Sud-Ouest (NOSO) du Cameroun. Et ne disposant pas de moyens d’agir sur une situation moins-complexe que certains exploitent pour se faire une visibilité en noircissant leur pays. Ou s’enrichir sur la souffrance, les poches de sang ou les corps inanimés des disparus.

 ‘Pleureuses-mercantilistes’ absentes

En ce jour qui célèbre la ‘Femme, les cerveaux normaux s’attendaient qu’en marge du thème central ‘Leadership féminin: Pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19,’ (trame bidon)ou ‘Femme et lutte contre la COVID-19’ (re-bidon), une certaine catégorie de femmes initie des thématiques sur ‘Femmes-victimes du terrorisme dans le NOSO’—Et puisque le COVID-19 leur tient à cœur, qu’elles l’ajustent à un variant de ce thème. Ça n’a pas été le cas. Les pleureuses de ‘Equinoxe Tv.’ Les pleureuses de la République. Les ‘dames-noires’—Alice Nkom, Maximilienne Ngo Mbe, Michele Ndoki, Kah Walla. Les femmes des media-pro-terroristes. Ces ‘femmes-en-noires-rouges’ n’ont pas cligné l’œil en mémoire des femmes égorgées et des enfants arrachés à fleur de l’âge à la vie.

Outre ces ‘pleureuses-mercantilistes,’ les femmes ont sûrement perdu la mémoire. Pourtant, dans leur grande majorité, elles ont senti dans leurs corps les contractions, les contritions, et la géhenne, à chaque coup de machette assené le 29 Septembre 2019 au cou de Florence Ayafor, mère de trois. Mais aussi la peur et la douleur de Comfort Tummasang, 32 ans, mère de deux, victime des terroristes-Amba le 11 Août 2020. Ces femmes qui paonnaient ce 8 Mars dans de gros Kaba sans se soucier des victimes des terroristes ont aussi lu dans les yeux de Tummasang, l’angoisse, le chagrin, la détresse, et la mort. Elles ont aussi écouté les vagissements qui ont accompagné l’expiration de Ayafor.

Pire. Au moment des faits, elles ont éprouvé sans être touchées, les brûlures et le déplaisir à l’intercalaire de leurs jambes en voyant la pointe rouillée d’une arme ‘préhistorique’ labourer l’entrejambe intime de Ayafor. Toutes ou presque, avec leurs lendemains incertains, couverts de sang et de doute, ont eu des cauchemars.

Mortes dans l’anonymat

Ayafor et Tummasang sont pour les femmes-élites(?) Camerounaises de l’Histoire ancienne. Une stupidité! Car ces mères-égorgées ne sont que le bout de l’iceberg de la barbarie-criminelle des terroristes-Ambazoniens qui pourrait à tout moment s’abattre sur n’importe qui. La preuve! Tummasang était la onzième personne à être cruellement assassinée en Août 2020. Avant elle, il y avait eu Trésor dont l’assassinat est passé presque inaperçu. 22 ans, originaire de Batibo, elle était parmi les 11 victimes (9 femmes et 2 hommes) des terroristes de ce mois sombre. Cette dernière fréquentait régulièrement le Grand marché de Bamenda. C’est de retour le 3 Août 2020 de ce lieu d’achat-vente que les trancheurs-de-gorges-Amba l’avait kidnappée et égorgillé sur le pont de Mezam.

Après cette horrible façon de tuer qui est leur signature, ces coupeurs-de-cous avaient jeté son corps dans la rivière Mezam. Recalé par les branchages, elle avait été repêchée et inhumée. Il ressortait de ce drame que Trésor avait été assassinée pour des raisons de cœur. ‘Son’ Amba-boyfriend-terroriste la soupçonnant d’avoir une seconde vie.

Outre cette charge, flirter avec un soldat loyaliste est passible d’une condamnation à mort. Emmanuella Loum tombe sous le coup de cette accusation en Mars 2020.  La vidéo qui révèle la torture qu’elle a subi avant son assassinat parce qu’elle avait un compagnon-soldat habitant Old SONAGES, est publiée le 4 Octobre 2020. Ressortissante de Mankong, quartier Djimoudjou et résidant au quartier Gomzang à Bamenda, Loum sera dénudée, humiliée, violée, fouettée, enfouie dans la boue noire d’un marécage nauséabond. Ses tortionnaires lui exigeront de transmettre un drôle-de-dernier-message aux autres femmes. ‘Ne sortez pas avec les militaires. Si vous le faites, amenez-les là où les Amba vont les capturer.’

Enterrées vivantes

Enterrer leurs victimes vivantes est une pratique répandue dans l’enfer Amba. Diane Efon, 18 ans, jeune-et-belle, a subi ce sort le 18 Novembre 2019 à Kossala à Kumba. En collaboration avec la population, l’armée captura l’un des terroristes ayant participé à ce sortilège. Suite à son exploitation, il indiqua où la pauvre fille avait été sommairement ensevelie. Exhumée le 20 Novembre 2019 par l’Armée Camerounaise, elle eut un sépulcre digne.

Costen dans Guzang, Arrondissement de Batibo, vivra ce cynisme en Août 2019. Une jeune dame, kidnappée le jour du marché de Gunzang par les ‘Back Arrow,’ terroristes sous le parrainage du Interim Government (IG) de Sako Ikome, qui avaient ensuite fait allégeance aux Ambazonia Defense Forces (ADF) de Ayaba Cho, sera enterrée vivante.

Tuez-la! Elle est une ‘blackleg’

Le meurtre de Costen se joue sur plusieurs tableaux. La victime est accusée d’être une ‘indic’ des militaires—L’autre charges dont les Amba-terroristes accablent leurs ‘proies.’ Les autorités villageoises s’en saisissent de l’‘affaire’ et ne trouvent rien de répréhensible contre la femme. Kevin alias ‘Commandant’ Kaivo, arrache la femme. L’amène dans son camp ‘pour approfondir les investigations.’ Dit-il.

Sur les lieux, il demande la conduite à tenir à ses supérieurs-terroristes terrés en Occident. Leur réponse est lapidaire. ‘Tuez-la si elle est une blackleg.’ Sentence exécutée. Avant de l’étouffer sous le poids de la terre, ses tueurs en Mungambo lui ont dit. ‘Nous te tuons parce que tu es une traitre. Guzang n’est pas un endroit pour traitres. Dans l’autre vie, tu ne seras pas ‘Blacklegs.’ Que Dieu te punisse.’ La vidéo du crime est mise en circulation mi-Septembre 2019.

Interprétation politicienne des crimes

Comme si ce crime ne suffisait pas, il fallait salir sa mémoire. Michel Biem Tong, pro-terroriste qui se présente comme un web-journaliste, est recruté pour la sale besogne. Pour son ‘agi-prop,’ il veut faire admettre que la pauvre-femme enterrée vivante en Septembre ‘était parmi les ex-Amba présents au GDN’ en Novembre. En pondant cette ineptie, ce charognard ne s’était pas demandé ‘combien de temps il faut à ces femmes enterrées vivantes pour mourir par manque d’oxygène.’

Comme lui, l’interprétation politicienne de ces crimes odieux a empêché les ‘pleureuses de la République,’ de s’exhiber ce 8 Mars en ‘Noir-Rouge.’ Elles sont désormais incapables de se lever avec leurs(?) morts au féminin à bout de bras pour marcher contre le camp des terroristes dans ces temps criminels. Néanmoins, ce n’est pas évident que soit terminée la saison où les victimes de la barbarie-terroriste leur servaient de tremplin pour une visibilité politique et/ou le renflouement de leurs comptes.

Feumba Samen

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