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A la 7e édition du forum ‘’Mining on Top Africa’’,  des politiques publics suggèrent la transformation de 30 % des minerais sur le sol africain

by EDC
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Investisseurs privés et publics ont également dégagé des mesures à mettre en application pour plus de transparence et de rentabilité dans le secteur minier.

La 7e édition du forum annuel ‘’Mining on Top Africa’’ (MOTA) qui a eu lieu en France du 3 au 4 juillet est dans le rétroviseur. Mais, pas des suggestions et orientations émises durant ces deux jours d’intenses activités. « 30 % des ressources mondiales sont en Afrique. Pourquoi ne trouve-t-on pas 30 % des industries d’extraction et de transformation sur le continent ? En Afrique, on ne transforme pas. Tout sort brut. Nous sommes dans le registre de l’assujettissement, et la question de l’Equity business est plus que jamais d’actualité », a souligné Birame Souleye Diop, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines du Sénégal.

Ces travaux ont permis de mettre en lumière le rôle crucial de l’industrie minière africaine en tant que pourvoyeuse d’emplois et de revenus significatifs. À titre illustratif, le Groupe ERAMET, acteur majeur présent au Gabon et au Sénégal, compte 10 700 employés et gère 14 000 hectares de forêts, contribuant ainsi à la biodiversité et réduisant les émissions de CO2. Le Groupe a généré 932 millions d’euros de retombées économiques au Gabon, notamment à travers la masse salariale, les impôts, les taxes, les dividendes, les achats et la sous-traitance. De plus, il emploie 8900 personnes au Gabon, dont 90 % sont des nationaux, et investit 4 millions d’euros dans des initiatives communautaires, créant ainsi 314 emplois indirects.

Au cours de ces deux jours d’intenses activités, la “Galaxie minière” – l’ensemble des acteurs du microcosme minier – a exploré de nombreux aspects de l’industrie minière africaine. Il a été souligné la nécessité de maximiser la transparence et de renforcer les actions dans ce secteur pour mieux capter les retombées financières. En toile de fond, l’Afrique elle-même dans ce secteur doit changer de paradigme. « À l’Afrique de fixer le rôle qu’elle veut jouer et de choisir ses partenaires de référence », a déclaré Loise Tamalgo, Délégué Général d’ERAMET et modérateur de la première table ronde ministérielle, lors de cette édition. « Elle détient 30 % des réserves mondiales, tous minerais confondus. Comment évoluera-t- elle sur la chaîne des valeurs ? La demande énergétique sera multipliée par 6 d’ici 2040 », a indiqué le Délégué Général d’ERAMET.

Des solutions ont été esquissées pour l’avenir, incluant le développement des infrastructures telles que les voies de communication et la combinaison route-fer-air, ainsi que l’amélioration de l’accès à l’énergie électrique. Les experts ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer les partenariats intra-africains et de lutter contre l’exploitation minière artisanale illégale, responsable de pertes considérables pour l’industrie minière. La transformation locale des ressources a été mise en avant comme une voie prometteuse, comme le montre l’exemple du Sénégal qui transforme déjà son phosphate en acide phosphorique.

Kizito Pakabomba Kapinga Mulume, ministre des Mines de la République Démocratique du Congo (RDC) a également souligné que « le Congo est un scandale géologique, qui devient incontournable à l’ère de la transition énergétique. » Attention tout de même, il faut du temps pour mieux bénéficier des retombées minières. Un projet de cet acabit « met 17 ans avant d’entrer en phase d’exploitation », a précisé  Stéphane Brabant, associé principal chez Trinity LLP. « Il faut donc faire preuve de résilience et adopter le concept d’UBUNTU théorisé par Nelson Mandela et Desmond Tutu : écouter l’État, les populations et les investisseurs », oriente l’expert.

Le Directeur Régional d’Ame Trade, M. Talibouya Diagne exprime sa gratitude envers toutes les autorités présentes à ces travaux, notamment les ministres du Sénégal, de la RDC et du Ghana, ainsi qu’aux envoyés spéciaux et représentants ministériels du Bénin, de l’Algérie et de la Côte d’Ivoire, pour leur participation active et leurs contributions éclairées, sans perdre de toutes les intelligences qui ont rehaussé ces travaux, chacune à son niveau.

En rappel, Ame Trade (http://www.ametrade.org/ ) est le leader indépendant de l’organisation d’événements interentreprises en Afrique, avec plus de 20 ans d’expérience professionnelle dans plus de 30 pays. Notre mission est de faciliter les relations d’affaires significatives, d’éduquer et de rassembler les principales parties prenantes pour aborder et résoudre les problèmes qui mènent à une meilleure collaboration et à des progrès dans chacune des industries que nous servons. Sa  présence sur le terrain lui confère un avantage concurrentiel et un savoir-faire inégalé, de l’avis de ses figures de proue.

Mining On Top Africa – MOTA- (https://miningontop-africa.com/ ) est une conférence annuelle « de premier plan » qui rassemble des professionnels de l’exploitation minière, des responsables gouvernementaux, des investisseurs et des parties prenantes de l’industrie pour discuter et élaborer des stratégies pour l’avenir de l’exploitation minière en Afrique. Avec un engagement à promouvoir les pratiques durables, l’innovation technologique et l’exploitation minière responsable, « MOTA est une plate-forme clé pour façonner la trajectoire du secteur minier sur le continent », expliquent les organisateurs.

Économie du Cameroun

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